Histoire

A l’Est d’Estaing retrouvez Coubisou.

Le village doit son origine à un monastère de religieuses remontant au XIe siècle. Construit à fleur de coteaux, fortifié au Moyen Age, Coubisou conserve deux tours des trois élévations défensives que comptait le village. Son admirable église, reprise au XVe siècle, présente une abside romane en cul -de- four et renferme une mise au tombeau de pierre  polychrome.

Arc-en-ciel à Coubisou

Le village du Monastère Cabrespines compte de nombreuses croix dont la très belle croix de l’oratoire de 1540 à l’entrée du village. L’église actuelle, du XV siècle, renferme une pieta. 

A Cabrespines, sur l’éperon du Tourruol, se devinent les ruines du Château fort qui, au XIIIe siècle, était l’une des résidences préférées des Contes de Rodez entre Estaing et Espalion. Le château actuel a été en partie construit avec des pierres de l’ancienne forteresse réputée alors imprenable.

Juste avant d’arriver à Cabrespines la chapelle Notre-Dame Del Boy, très ancienne, elle existait déjà en 1499.

Chaque année au 15 août a lieu un pèlerinage dédiée à la vierge partant du Monastère jusqu’à la chapelle. 

Sa source est réputé pour soigner et guérir les maladies des yeux. 

Notre Dame del Boy
Eglise de Nadaillac

Nadaillac

Le village est blotti entres les rives du ruisseau de Galamans et la plaine fertile du Lot. . C’est un village très ancien. En 932, les moines de Conque possédaient déjà quelques prérogatives sur les habitants de « Nadailhac ». En 1537, la cure de Nadailhac fut supprimée et les habitants furent rattachés à celle de Coubisou

L’Eglise  de type archaïque, avec son chœur roman, sa nef en berceau et son arc triomphal fut édifiée vers le IX ou Xème siècle. Dédiée à l’origine à Saint Martin elle passa ensuite sous le vocable de St Martial. 

A l’Escalliou, en bordure de la RD 920, la Maison de la Vigne, du Vin et des Paysages d’Estaing et la Cave Coopérative, vous invitent à la dégustation des vins d’Estaing et la rencontre des Coustoubis, les gens du Vin d’Estaing.

Patrimoine

Coubisou

Le village, construit à flanc de coteau, doit son nom à un monastère de religieuses remontant au XIème siècle.

L'église de Coubisou

Du XIIème siècle, remaniée au XVème siècle (ISMH : Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques) est dédiée à St Védard, comprend une abside en cul de four, une nef ogivale, un clocher bas et carré. Elle n’a jamais été achevée. A l’intérieur une piéta de pierre polychrome du XVIème siècle, une très belle croix et un retable du XVème siècle. 

Les Tours

Edifiée vers 1360, les fortifications du village furent détruites en 1598 Des trois tours épargnées,  celle dite « Le Fort » abrite de nos jours la Mairie. La seconde devenue privée, servait autrefois de cachot. La troisième fut détruite au XIXème siècle. 

Eglise de Coubisou

Le Monastère

Le Monastère s’est construit autour d’un prieuré bénédictin, dont l’existence est attestée dès le XIIème sicle. 

La porte fortifiée du Monastère

Au Moyen-âge, une enceinte fortifiée, complétée de deux portes, encadrait  les bâtiments religieux. Une de ces portes existe encore, surmontée d’une échauguette.

L'église

L’église gothique du XVème siècle abrite l’original de la « Croix de l’oratoire, datée de 1540. Derrière l’église, face au cimetière, se trouve une seconde croix du XVIème siècle aux deux faces historiées. 

La croix de l'Oratoire

A l’ouest, sur une butte isolée, une toiture supportée par des piliers de pierre, protège la reproduction d’une croix historiée aux faces richement sculptées, dont l’original se trouve dans l’église du Monastère.

Le pont

Enjambant la Coussane, le vieux pont  fait face à une croix de granit du XIIème siècle, intéressante par ses proportions équilibrées et l’expression naïve de ses sculptures. 

Cabrespines

Le village dont le nom latin signifie « sommet, pente épineuse », illustre son environnement végétal. 

Les ruines du château du Tourruol

Avant d’arriver à Cabrespines,  vous distinguez le « Rocher du Tourruol », cime dénudée aux pentes abruptes, sur lesquelles se dessinent les ruines du Château  érigé au XIème siècle. L’édifice comprenait donjon et chapelle, possédait une épaisse muraille crénelée, ponctuées de tours, un pont-levis et une barbacane. A l’époque des guerres de religion, le Prince de Condé, craignant que la forteresse ne devienne un repaire pour les religionnaires, ordonna sa destruction en 1628.

Le château de Cabrespines

Le château de Cabrespines est une propriété privée, c’est de l’extérieur que vous pourrez l’admirer. De juillet à septembre le mardi, mercredi et jeudi de 14h à 20h des visites guidées sont proposées. Imposant avec ses hauts murs et ses deux tours carrées, le Château (Inscrit à l’Inventaire supplémentaire  des Monuments Historiques) est  en partie composé  des pierres du Chäteau du Tourruol, aujourd’hui disparu. Il comporte  deux bâtiments distincts, réunis au XVIIIème siècle. Le plus ancien, médiéval, se situe à l’ouest. L’autre, à l’est, a conservé  son aspect XVIIème siècle, avec de grandes ouvertures aux frontons historiés. Sa façade intérieure est garnie de motifs scuptés et l’intérieur recèle de belles boiseries et cheminées.

La chapelle Notre Dame Del Boy

La chapelle du XVème siècle présente deux miniatures sculptées et une antique vasque de pierre destinée à recevoir les eaux de la fontaine attenante, jadis réputée pour guérir les maladies des yeux. La chapelle renferme une statue en bois de la Sainte Vierge. De nos jours, au 15 août, une procession part du Monastère et s’achève à la chapelle. 

Nadaillac

La chapelle

Dédié à saint Martial, l’édifice qui daterait du IXème ou Xème siècle, est composée d’une nef en berceau, un arc triomphal et un chœur roman. L’église abrite deux statues du XVIème siècle, représentant la Vierge à l’Enfant et Saint Pierre. A l’extérieur, vous admirerz le clocher à peigne. 

Le Congrel

Le Congrel, ou « travail à bœufs », de Nadaillac servait au ferrage des bœufs. Son utilisation était encore courante dans les années 1970.

Les ardoisières

A l’extrémité nord de la commune, le schiste qui compose le sol fut autrefois exploité pour la fabrication des ardoises. Plus connu autour du Cayrol, ce secteur ardoisier de Coubisou produisait également des lauzes rustiques bien typées. Utilisé comme dalles de parement et surtout pour les toitures, ce matériau déjà recherché au XVIème siècle pour sa légèreté, sa solidité et sa teinte, servit vers 1665 à recouvrir le clocher de la cathédrale de Rodez.

Les vignes

Cultivée sur des versants abrupts surplombant la Vallée du lot, la vigne a toujours constitué l’une des principales richesses de la région. Partant du fond de la vallée, à l’assaut des coteaux ensoleillés, 1200 hectares de surfaces étaient plantés en vigne sur le canton d’Estaing à la fin du XIXème siècle.

Après le déclin de cette activité économique majeure, causé par la crise du phylloxera, la guerre et l’exode vers Paris au début du XXème siècle, le vin d’Estaing renaît dans les années 1960. Une poignée de vignerons passionnés, ont alors redynamisé l’économie viticole sur trois communes : Coubisou, Estaing et Sébrazac. Ici sur l’un des plus petits vignoble de France, les terrasses façonnées de la main des Coustoubis – Les gens du vin – produisent le vin d’Estaing , classé AOC.